Stishovite
La stishovite est une espèce minérale du groupe des silicates, sous groupe des tectosilicates. Polymorphe tétragonal de la silice de formule SiO 2, à groupe d'espace P 4 2 / mnm, ayant la structure du rutile TiO 2.
Catégories :
Tectosilicate - Silicate (minéral) - Minéral - Polymorphisme
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- La stishovite est un polymorphe tétragonal de la silice de formule SiO 2, à groupe d'espace P 4/mnm, ayant la structure du rutile TiO 2. (source : stenciling)
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Catégorie IX : silicates |
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| Catégorie | Minéral | ||
| Formule brute | SiO2 | ||
| Numéro CAS | |||
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| Classe cristalline et groupe d'espace | ditétragonale-dipyramidale P42/mnm |
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| Système cristallin | tétragonal | ||
| Habitus | aggrégat micro-cristallin | ||
| Échelle de Mohs | 8, 5-9 | ||
| Éclat | vitreux | ||
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| Indice de réfraction | ω=1, 799 ε=1, 826 | ||
| Biréfringence | Δ=0, 027 ; biaxe positif | ||
| Trait | blanc | ||
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| Densité | 4, 29-4, 35 | ||
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| Magnétisme | aucun | ||
| Radioactivité | aucune | ||
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La stishovite est une espèce minérale du groupe des silicates, sous groupe des tectosilicates. Polymorphe tétragonal de la silice de formule SiO2, à groupe d'espace P42/mnm, ayant la structure du rutile TiO2.
Topotype
La stishovite fut découverte en 1962 dans le cratère météoritique «Meteor Crater» en Arizona, aux États-Unis[1].
Gîtologie
Avant sa découverte, dans sa forme naturelle elle avait été synthétisée en 1961.
Désormais, la présence de la stishovite est reconnue comme une preuve d'impact météoritique lorsque des cratères d'origine inconnue sont examinés.
Cristallographie, cristallochimie
La stishovite cristallise dans le groupe d'espace quadratique P42/mnm (Z = 2) [2].
- Paramètres de la maille conventionnelle : a = 4, 179 Å, c = 2, 6649 Å ; V = 46, 54 Å3
- Densité calculée = 4, 29 g/cm3
L'unité structurale de base de stishovite est un octaèdre SiO6. C'est un arrangement bien plus compact que le tétraèdre SiO4 des autres polymorphes de la silice. À cause de cette compacité, la stishovite est le polymorphe le plus dense de la silice (densité 4, 29 g/cm3 contre 2, 65 g/cm3 pour le quartz) et possède l'indice de réfraction le plus élevé (1, 81 contre 1, 55 pour le quartz).
La stishovite est souvent classée avec les oxydes au lieu des silicates, car sa structure cristalline est semblable à celle d'autres minéraux oxydés.
La stishovite est métastable aux pressions ambiantes ; cependant, sa transformation en quartz est de type reconstructif et par conséquent particulièrement lente, prenant des milliers d'années pour se produire.
Groupe du rutile
Le groupe du rutile rassemble des espèces dont la formule générique est M4+O2. Toutes cristallisent dans le dispositif tétragonal, de classe ditétragonale dipyramidale et de groupe d'espace P42/mnm. Toutes présentent un habitus identique allongé sur {001} et strié, avec des macles sur {101} et {301}. Les cristaux bien constitués sont particulièrement rares car la stishovite se forme rapidement à particulièrement hautes pressions, sans avoir le temps de développer des formes typiques.
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Notes et références
- (en) E. C. T. Chao, J. J. Fahey, Janet Littler et D. J. Milton, «Stishovite, SiO2, a Very High Pressure New Mineral from Meteor Crater, Arizona», dans Journal of Geophysical Research , vol. 67, no 1, 1962, p. 419-421 [ lien DOI ]
- ICSD No. 9 160 ; (en) W. H. Baur et A. A. Khan, «Rutile-type compounds. VI. SiO2, GeO2 and a comparison with other rutile-type structures», dans Acta Cryst. B, vol. 27, no 11, 1971, p. 2133-2139 [ lien DOI ]
- (en) E. C. T. Chao, J. J. Fahey, Janet Littler et D. J. Milton, «Stishovite, SiO2, a Very High Pressure New Mineral from Meteor Crater, Arizona», dans Journal of Geophysical Research , vol. 67, no 1, 1962, p. 419-421 [ lien DOI ]
- ICSD No. 9 160 ; (en) W. H. Baur et A. A. Khan, «Rutile-type compounds. VI. SiO2, GeO2 and a comparison with other rutile-type structures», dans Acta Cryst. B, vol. 27, no 11, 1971, p. 2133-2139 [ lien DOI ]
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La version présentée ici à été extraite depuis cette source le 09/12/2010.
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