Kosmochlor
Le kosmochlor, ou cosmochlore, est un minéral de la famille des silicates, classe des inosilicates, groupe des pyroxènes, de composition chimique parfaite NaCrSi 2 O 6.
Catégorie IX : silicates |
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Formule brute | NaCrSi2O6 | ||
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Couleur | Vert émeraude | ||
Classe cristalline et groupe d'espace | Prismatique 2/m C2/c | ||
Système cristallin | monoclinique | ||
Réseau de Bravais | Centré C | ||
Clivage | {110} Bon | ||
Échelle de Mohs | 6 - 7 | ||
Éclat | Vitreux | ||
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Trait | Vert pâle | ||
Transparence | Translucide | ||
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Densité | 3.60 (calculée) | ||
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Le kosmochlor, ou cosmochlore, est un minéral de la famille des silicates, classe des inosilicates, groupe des pyroxènes, de composition chimique parfaite NaCrSi2O6. C'est un minéral particulièrement rare de couleur vert émeraude présent dans certaines météorites de fer et dans certaines roches riches en jadéite.
Il est décrit pour la première fois en 1897 par le minéralogiste allemand Hugo Laspeyres qui l'observe dans une météorite de fer près de Toluca, au Mexique[1]. Il l'appelle kosmochlor, selon l'allemand kosmischle (cosmique) pour son origine météoritique et le grec Khlôros (vert) pour sa couleur.
En 1965, Clifford Frondel et Cornelis Klein Jr le décèlent dans plusieurs météorites de fer, le synthétisent, et en décrivent exactement la structure cristalline[2]. Ils le nomment ureyite en hommage au lauréat du prix Nobel de chimie Harold Clayton Urey[3], mais supposent qu'il s'agit du minéral déjà décrit par Laspeyres. Des études ultérieures confirment cette hypothèse[4]. C'est finalement le nom de kosmochlor qui est retenu par l'IMA[5].
Du kosmochlor d'origine terrestre a aussi été détecté dans certains jades de Birmanie[6].
Le kosmochlor cristallise dans le dispositif monoclinique. Sa structure cristalline est comparable à celle de la jadéite (NaAlSi2O6) et de l'ægirine (NaFeSi2O6) (groupe des clinopyroxènes sodiques).
Notes et références
Sources de l'infobox :
- (en) Mindat. org
- (en) Webmineral. com
Références :
- (de) Hugo Laspeyres, «Die steinigen gemengtheile in meteoreisen von Toluca in Mexico : Kosmochlor, ein neues kosmisches mineral», dans Zeitschrift für Krystallographie und Mineralogie, vol. 27, 1897, p. 586-600 [ texte intégral ]
- (en) Clifford Frondel et Cornelis Klein, «Ureyite, NaCrSi2O6 : A new meteoritic pyroxene», dans Science, no 149, 1965, p. 742-744
- (en) Michæl Fleischer, «New mineral names», dans American mineralogist, vol. 50, novembre-décembre 1965, p. 2096 [ texte intégral ]
- (en) Michæl Fleischer, «New mineral names», dans American mineralogist, vol. 53, mars-avril 1968, p. 511 [ texte intégral ]
- (en) Ernst H. Nickel et Joseph A. Mandarino, «Procedures involving the IMA Commission on New Minerals and Mineral Names and guidelines on mineral nomenclature», dans American mineralogist, vol. 72, 1987, p. 1041 [ texte intégral ]
- (en) Chiu Mei Ou Yang, «A terrestrial source of ureyite», dans American mineralogist, vol. 69, 1984, p. 1180-1183 [ texte intégral ]
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