Tsaregorodtsevite
La Tsaregorodtsevite est une espèce minérale du groupe des silicates et du sous-groupe des tectosilicates, de formule N 4 AlSi 5 O 12.
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Catégorie IX : silicates |
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Catégorie | Minéral | ||
Formule brute | N (CH3) 4AlSi5O12 | ||
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Masse formulaire | 433.55 g/mol | ||
Couleur | Incolore, jaune pâle, blanc laiteux | ||
Classe cristalline et groupe d'espace | Disphénoïdique; I 222 | ||
Système cristallin | Orthorhombique | ||
Réseau de Bravais | Centré I | ||
Clivage | Aucun | ||
Habitus | Pseudocubique, massif | ||
Jumelage | Présent (commun) | ||
Fracture | Conchoïdale | ||
Échelle de Mohs | 6 | ||
Éclat | Vitreux | ||
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Indice de réfraction | a= 1.529, b= ?, g= 1.531 | ||
Biréfringence | Biaxial (-) ; 0.0020 | ||
Dispersion | 2vz ∼ 76° | ||
Trait | Blanc | ||
Transparence | Transparent | ||
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Densité | 2.04 | ||
Fusibilité | Évolue en ammoniac à + de 600°C, et devient noire | ||
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Radioactivité | Aucune | ||
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La Tsaregorodtsevite est une espèce minérale du groupe des silicates et du sous-groupe des tectosilicates, de formule N (CH3) 4AlSi5O12.
Inventeur et étymologie
- La tsaregorodtsevite a été décrite en 1993 par Pautov, L. A. , V. Y. Karpenko, E. V. Sokolova, et K. I. Ignatenko; elle fut appelée ainsi en l'honneur de Sergei Vasil'evich Tsaregorodtsev (1953-1986), collecteur de minéraux expert dans ceux de l'Oural, qui trouva les premiers spécimens étudiés.
Topotype
- Yaruta Mt, Man'-Khambo Mts, Khantys-Mansis, Oural (Oural Polaire), Western-Siberian Region, Russie[1]
- Les échantillons de référence sont déposés au Mining Institute de Saint-Pétersbourg, au Il'menskii Preserve Museum de Miass, au Musée géologique Vernadsky de Moscou, à l'A. E. Fersman Mineralogical Museum de l'Académie des Sciences de Moscou, au Musée National de Sofia en Bulgarie, ainsi qu'au Musée national de Prague en République Tchèque.
Cristallographie
- Paramètres de la maille conventionnelle : a = 8.98Å, b = 8.93Å, c = 8.92Å, Z = 2, V = 715.31 Å3
- Densité (Calculée) = 2.01
Cristallochimie
La tsaregorodtsevite fait partie d'un groupe de minéraux isostructuraux : le groupe de la sodalite.
Groupe de la sodalite
- Bicchulite Ca2Al2SiO6 (OH) 2, I 3m; 3m
- Danalite Fe4Be3 (SiO4) 3S, P 3n; 3m
- Haüyne (Na, Ca) 4-8Al6Si6 (O, S) 24 (SO4, Cl) 1-2, P 3n; 3m
- Genthelvite Zn4Be3 (SiO4) 3S, P 3n; 4 3m
- Helvite Mn4Be3 (SiO4) 3S, P 3n; 3m
- Lazurite Na3Ca (Al3Si3O12) S, P 3n; 3m
- Kamaishilite Ca2Al2SiO6 (OH) 2, I-lattice; Tetra
- Noséane Na8Al6Si6O24 (SO4), P 3m; 3m
- Sodalite Na8Al6Si6O24Cl2, P 3n; 3m
- Tugtupite Na4AlBeSi4O12Cl, I ;
- Tsaregorodtsevite N (CH3) 4AlSi5O12, I 222; 2 2 2
Gîtologie
La tsaregorodtsevite se trouve en matériaux friables en remplissage de fracture tectoniques dans des schistes à muscovite-chlorite.
Minéraux associés
Habitus
La tsaregorodtsevite se trouve sous la forme de cristaux pseudocubiques pouvant atteindre 1 centimètre. Les cristaux présentent fréquemment un jumelage.
Gisements remarquables
La tsaregorodtsevite est un minéral extrêmement rare qui ne se trouve que dans un seul gisement au monde.
- Russie
- Yaruta Mt, Man'-Khambo Mts, Khantys-Mansis, Oural (Oural Polaire), Western-Siberian Region [1]
Galerie
Tsaregorodtsevite sur quartz, Russie, taille du plus gros cristal : 7, 5 mm (l'un des plus gros connu) |
Notes et références
- Pekov, I. (1998) Minerals First discovered on the territory of the former Soviet Union 369p. Ocean Pictures, Moscow
- Sokolova, E. V., V. B. Rybakov, and L. A. Pautov (1991) Crystal structure of a new natural tetramethyammonium aluminosilicate
[N (CH3) 4][Si2 (Si0 :5Al0 :5) O6]2 : Doklady Acad. Nauk SSSR, 317, 884{887
- Pautov, L. A., V. Y. Karpenko, E. V. Sokolova, and K. I. Ignatenko (1993) Tsaregorodtsevite N (CH3) 4[Si2 (Si0 :5Al0 :5) O6]2 { a new mineral. Zapiski Vserossiyskogo Mineralogicheskogo Obshchestva, 122 (1), 128{135
- (1994) Amer. Mineral., 79, 1013 (abs. ref. 1).
- (1994) Mineral. Abs., 45, 378
- Pautov, L. A. and V. Y. Karpenko (1994) Discovery of czaregorodczevite [tsaregorodtsevite]. World of Stones, 1 (4), 28{29.
- New Minerals (1997), New Minerals 1990-1994.
- American Mineralogist (1997) : 82 : 405-415.
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La version présentée ici à été extraite depuis cette source le 09/12/2010.
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